Note Liminaire et Avertissement concernant la Rubrique « Expressions Personnelles »
La présente rubrique « Expressions Personnelles » regroupe différentes contributions personnelles, qui proviennent de membres de Gi-Yō-Shin Dōjō.
Afin d’éviter tout risque d’amalgame, cette rubrique spécifique est volontairement présentée à part des textes « de fond » traitant de nos disciplines martiales (Nishioka Tsuneo Sensei, Pascal Krieger Sensei), ainsi que de toutes les autres rubriques « collectives » présentes sur notre site de Gi-Yō-Shin Dōjō.
Il s’agit bien ici d’une sorte de « Tribune libre », permettant à un membre de Gi-Yō-Shin Dōjō de
« partager » sur un sujet particulier qui lui tient à coeur, en lien avec nos disciplines.
Ce partage-plaisir pourra alors prendre toutes sortes de formes écrites, essai, réflexion, retour d’expérience personnelle, poème, haiku, dessin humoristique, etc.
Chaque contribution personnelle n’engage ainsi que son auteur.
Jean-Claude, novembre 2024
. 心 Shin, l’esprit – le cœur, est une notion très vaste et riche de nombreux sens très variés. Cette notion est multiforme. Même si l’on choisit ici de se limiter aux seuls domaines du Budō ou même du Jōdō, il existe encore de très nombreuses significations et déclinaisons pour cette notion. Le même Kanji 心 peut se prononcer Shin et Kokoro en japonais.
. En japonais, il est susceptible de désigner « l’esprit » « le cœur », « l’essence ».
Le plus souvent lorsque 心 Shin est employé seul, il se traduit simplement par esprit, état d’esprit, disposition ou attitude mentale, attitude intérieure, mentalité, intention.
Kokoro - Calligraphie en style Gyōsho de Jacky Ponsot
Cependant à ce premier stade de traduction, très générale, la signification réelle peut parfois manquer encore de clarté. Pour certaines occurrences, le sens précis de 心 Shin voulu à l’origine par son auteur échappe et interroge le lecteur (cf. The Lore of Jō de M° Nishioka).
Lorsque que 心 Shin est employé seul, et pour en préciser le sens, une approche logique et pragmatique reste sûrement de se référer au contexte dans le lequel il est employé, pour essayer d’en déduire une interprétation judicieuse.
Heureusement dans nos disciplines martiales japonaises, 心 Shin est très souvent complémenté par un autre élément, notion ou concept, ce qui permet alors d’identifier plus facilement une interprétation précise et appropriée ou a minima de distinguer un axe de réflexion.
Lorsque l’on cherche à définir une notion complexe, il est souvent efficace et explicite de commencer par montrer ce qu’elle n’est pas – ce qui en fait ainsi ressortir travers ou dérives.
. l’esprit attendu dans un Budō n’est pas un esprit « sportif ». Dans un sport, la présence de compétitions induit une mentalité guidée et attachée à un objectif et une volonté prioritaire de « gagner ».
. l’esprit et le savoir-être attendus dans un Budō ne correspondent pas à une attitude de « consommation », très prégnante de nos jours, qui est à l’opposé de la disposition d’esprit et de la discipline demandées à un chercheur ou à un artiste.
A contrario, l’état d’esprit particulier d’un Budōka appelle à une discipline personnelle exigeante. Au travers de l’étude et la pratique d’un art martial, le Budōka est porté par une quête spirituelle (Dō), une recherche de perfectionnement et d’accomplissement personnels.
. Au cœur de l’étude et de la pratique du Budō réside une attitude d’échange mutuel et de recherche d’un partage équilibré. En Jōdō cette mentalité généreuse de donner et recevoir se cristallise dans le dialogue permanent entre un Shidachi (l’élève) et un Uchidachi (le maître, l’enseignant). Chacun de ces deux rôles, distincts mais complémentaires, correspond à une disposition d’esprit particulière d’échange mutuel sincère.
. Un autre aspect essentiel de l’esprit du Budō est l’esprit de Shinken Shōbu. Dans un combat à mort, aucune règle et aucune technique ou botte secrète ne peuvent garantir de survivre. Aussi, l’on peut comprendre que dans ces conditions extrêmes, l’essentiel et le vital est la disposition mentale intérieure. Cette disposition d’esprit très particulière relève de plusieurs aspects essentiels, qui correspondent à autant de capacités personnelles à travailler, disponibilité pour faire face à l’impermanence des situations et à l’imprévisibilité des hommes, souplesse (Jūnanshin), spontanéité, un esprit non attaché, libre (Mushin), un esprit ancré dans le présent, attentif et conscient (Ichi go Ichi é, Zanshin).
Pour tenter de ressentir à un humble niveau cette disposition d’esprit de Shinken Shōbu, les modalités usuelles d’approche sont d’une part de retrouver dans le Kata le versant Jutsu incluant de l’efficience, qui était présente dans les techniques originelles, et d’autre part d’expérimenter une certaine dose de « réalisme » comprenant des « prises de risque » dans la pratique des Kata.
. 心 Shin, l’esprit – le cœur possède bien d’autres facettes. La liste ci-après est donc un choix personnel et limité de différentes déclinaisons ou interprétations visant à complémenter cette notion très générale. Dans cette liste non exhaustive, on trouve d’une part certains des concepts ou principes fréquemment utilisés dans nos disciplines martiales incluant formellement le Kanji 心 Shin, mais également divers autres concepts ou principes mis en avant lorsque l’on parle d’un état d’esprit ou d’un savoir-être attendus en Budō.
Dō, le Chemin. Ce Chemin est d’abord et toujours un combat avec soi-même. Pour le Budōka c’est une voie de développement personnel et spirituel, une quête d’amélioration continue sur plusieurs plans physique, mental et spirituel. Cet état d’esprit d’une quête personnelle et sincère de recherche de perfection sous-tend toute pratique d’un Budō.
En différence, le Bujutsu vise en premier lieu une optimisation de l’efficacité combative à travers des techniques martiales ainsi que du mental ; cette recherche d’efficience, purement pratique, était l’attitude des guerriers des temps anciens, imprégné de l’esprit de Shinken shōbu.
Bujutsu et Budō correspondent à deux états d’esprit différents, qui sont à l’opposé l’un de l’autre du moins quant aux buts visés, mais qui restent imbriqués l’un dans l’autre dans notre recherche (Dō).
Les différences entre Bujutsu et Budō sont souvent exprimées au travers de deux expressions, « le sabre qui enlève la vie », et « le sabre qui donne la vie ». Pour M° Nishioka, c’est l’état d’esprit qui conditionne le type de la pratique : « Je pense qu’ici sont exprimées les différences entre poursuivre uniquement les techniques sans s’occuper de l’esprit, et poursuivre les techniques en se focalisant sur l’esprit ».
Dans nos disciplines martiales, découvrir les passerelles existantes entre Jutsu et Dō, est l’un des axes de recherche du Budōka.
L’esprit et le corps ne font qu’un. Cette interdépendance évidente entre esprit et corps et cette complémentarité font que l’un influence systématiquement l’autre. Cette propriété de réciprocité est utilisée dans nos disciplines pour entraîner et former le corps et/ou l’esprit du pratiquant.
l’esprit et le cœur sont liés. Kokoro apporte et intègre à l’esprit les dimensions émotionnelle et morale. En effet, le Chemin Dō comprend pour chacun le développement du caractère en parallèle de la maîtrise technique. Le pratiquant de Budō s’efforce de se construire un cœur intègre, basé sur des valeurs telles que le respect, l'humilité et la persévérance. Il cherche aussi à le renforcer, à apprivoiser ses peurs, à garder son sang-froid, à ne pas se laisser déborder par ses émotions et ses sentiments. Cœur et esprit sont présents conjointement dans toute technique ainsi que dans Rei.
ce que l’esprit pense, le cœur le transmet. Il s’agit d’un échange direct entre deux personnes « de cœur à cœur ». C’est un mode de communication non-verbale et de compréhension mutuelle tacite. Ce type d’échange ne peut fonctionner convenablement que s’il existe une complicité, une intimité avérée entre les personnes concernées. Notre façon de pratiquer les Kata en Budō, essentiellement non verbale, est un terreau propice à l’émergence de complicité et d’intimité entre les pratiquants. En Jōdō, le dialogue intense et silencieux qui s’établit entre un Shidachi et un Uchidachi favorise l’écoute et la mise en résonance avec l’autre. Il aiguise nos perceptions et sensations, et il stimule notre capacité d’intuition.
Ishin-Denshin est le mode de transmission privilégié des Koryū.
l’attitude mentale de vivre dans l’instant présent. Chaque moment est unique et irremplaçable. Vivre au présent demande une attention de chaque instant et une conscience de l’instant présent.
l’esprit pur et sincère. Dans le travail à deux en Budō, un esprit sincère est indispensable, entre partenaires ainsi qu’entre enseignant et élève. Concrètement, chaque coup doit être porté très précisément sur la cible demandée – en distance et en angle, et dans le temps juste.
L’état d’esprit inverse, celui de « tricher », peut cependant parfois exister pour diverses raisons – peur de blesser l’autre, manque de confiance en soi. Au final, il impactera négativement les techniques et la progression de chacun.
La disposition mentale de Makoto c’est un esprit purifié de ses scories, mauvaises pensées et sentiments … encore tout un travail sur soi-même. Deux pistes de recherche personnelle purificatrice sont d’une part de mettre une intensité soutenue dans les entraînements et d’autre part pratiquer la méditation. Makoto est aussi nécessaire pour travailler sur d’autres concepts, Ri-ai, Isshin, Kō-Bō Ichi, etc. Makoto est juste indispensable en Budō.
l’esprit flexible, malléable. Cela demande d’après Pascal Krieger Sensei disponibilité, souplesse d’esprit, confiance, patience, humilité. C’est la capacité de rester souple et de pouvoir s’adapter à l’environnement. C’est aussi la capacité de vivre le présent, réalité toujours changeante, et donc d’accepter la nouveauté. Cela rejoint Shoshin, l’esprit du débutant, la capacité à conserver l’esprit de ses débuts, ouvert et curieux, innocent. Le danger, à l’inverse, réside ici dans un esprit déjà rempli et « plein » de savoirs et/ou de certitudes.
C’est aussi l’attitude mentale de rester disposé à apprendre de tout évènement et de tout un chacun « En dehors de nous, tout nous est maître ».
l’esprit de non-esprit (zen). L’esprit libre, non attaché, sans distractions mentales, et donc disponible. C'est un esprit calme, tranquille, qui n’est pas focalisé ou occupé par des pensées ou des émotions, et donc qui peut rester ouvert à tout. N’étant pas ralenti par des pensées conscientes, le pratiquant agit de façon plus spontanée et intuitive – sans passer par la tête ! Les actions et réactions deviennent alors plus instantanées et fluides.
Cette attitude intérieure de Mushin facilite aussi le décodage et la compréhension des mouvements et des postures du partenaire.
Les méthodes courantes sont d’éliminer le superflu et de pratiquer encore et encore, pour qu’à un moment « ça » se fasse tout seul.
l’esprit vigilant, l’esprit persistant. C’est la capacité d’être et de
maintenir une attention soutenue, une présence consciente à une réalité toujours changeante, souvent imprévisible.
l’attitude éthique. Dans notre école Shintō Musō Ryū Jō, morale
et vertus attendues sont résumées dans le Gojo, cinq préceptes confucéens Nin (bienveillance), Gi (justice), Rei (étiquette), Chi (connaissance), Shin (confiance).
l’esprit de donner et de recevoir. Cette disposition mentale se cristallise en Jōdō, dans la pratique des deux rôles de Shidachi (l’élève) et de Uchidachi (le maître, l'enseignant). Chacun de ces rôles correspond à une attitude mentale différente et précise. La compréhension des deux rôles de Shidachi et de Uchidachi ainsi que de leur état d’esprit distinct respectif est au cœur de la transmission du Jō de Shintō Musō Ryū Jō.
l’esprit présent lors d’un combat à mort. Rechercher cette logique de
Shinken shōbu dans l’étude des Kata de SMR Jō, c’est aussi chercher le lien sous-jacent avec le versant Jutsu des anciennes techniques. Rechercher du « réalisme » dans la pratique des Kata permet d’approcher à un humble niveau Shinken shōbu.
L’esprit de survie. En Budō – qui correspond à des situations de conflit – il s’agit d’une disposition d’esprit qui est consciente de la présence toujours simultanée (Ichi) de deux versants dans chaque mouvement, l’attaque (Kō) et la protection-défense (Bō). Ces deux aspects sont complémentaires et indissociables.
. Optimiser Kō-Bō-Ichi. Afin que chaque mouvement soit le plus adapté à la situation réelle proposée, le pratiquant recherche spontanément le meilleur dosage et alliage entre ces deux tendances Kō (attaque) et Bō (défense). En Jōdō, un élément essentiel qui va déterminer le type d’alliage utilisé entre Kō et Bō et souvent donner la priorité au versant Bō (défense, protection, survie) est que Shidachi utilise comme arme un Jō, c’est-à-dire un simple bâton en bois.
l’état d’esprit d’être relié avec le partenaire, de conserver ce lien, d’être en phase, en résonance.
l’esprit d’être ensemble, en phase avec l’autre, en harmonie, en
résonance. La recherche d’Awase dans la pratique facilite dans un second temps l’approche et la compréhension de Ki Hazushi. C’est encore un couple d’éléments opposés mais complémentaires. En commençant par travailler Awase à deux, l’on établit et l’on ressent une résonance, un rythme commun et le lien qui unit. Ensuite l’on peut créer et expérimenter, la dissonance, la cassure. Ce premier cycle une fois complété, enrichira de fait Awase. Il s’agit d’un travail sur les rythmes - Hyōshi. Une exploration séparée de chacun de ces deux principes, de compréhension et de dosage fin entre Ki Awase et Ki Hazushi, induit en bénéfice une meilleure adaptation aux différentes situations vécues dans le Dōjō comme au quotidien.
l’esprit totalement investi. S’investir complètement dans l’action, dans
le mouvement « corps et âme ».
l’esprit inébranlable, inamovible. Le Budōka ne se laisse pas perturber et reste concentré sur le présent. Il garde le cap. Cela correspond à un contrôle des nombreuses perturbations et interférences avec les sensations physiques d’une part mais aussi avec les émotions et le mental. Une méthode, selon Pascal Krieger Sensei, est la recherche et la pratique des « sur-efforts ». Cette disposition d’esprit amène en bénéfice de la confiance en soi. L’esprit imprégné de Fudoshin n’empêche pas la présence de doutes – l’esprit de Fudoshin et l’esprit dubitatif coexistent.
l’état d’esprit dubitatif. Le doute est directement lié à la faculté de penser, qui est la caractéristique de l’esprit. En effet l’esprit peut douter de tout, y compris de lui-même. Ces doutes débouchent sur des remises en question de ses acquis et de ses certitudes. Ils participent ainsi de la recherche des vérités, de la perfection et à une auto construction permanente.
l’attitude mentale de « penser à ce qui se faisait dans le passé et le réactualiser dans notre environnement d’aujourd’hui », un des préceptes mis en avant par M° Nishioka – à appliquer pleinement dans nos pratiques martiales. C’est un état d’esprit qui apporte du sens en reliant le passé au présent.
la mentalité de « corriger, encore et encore, puis de consolider... et de recommencer sans relâche ». C’est le second précepte mis en avant par M° Nishioka. Cette disposition d’esprit est primordiale pour un apprentissage continu et efficient, particulièrement lors de nos entraînements.
La disposition d’esprit d’une obéissance totale au Kata. Le Kata et rien
que le Kata, qui est le support essentiel de la transmission en Jōdō. Rester fidèle à la forme transmise, sans vouloir la modifier, mais aussi chercher à retrouver et à comprendre le sens caché des différents mouvements et enchaînements.
l’esprit de l’effort soutenu. C’est à travers une pratique intensive et des
efforts soutenus et répétés que le pratiquant peut envisager de « tremper » son esprit. Il se confronte à la prise de risque et à différents niveaux de danger. Il approche et cherche à apprivoiser ses propres limites physiques et mentales.
l’esprit respectueux. Le pratiquant reconnaît la valeur d'autrui, accepte ses propres limites, et reste ouvert à l'apprentissage. C’est une disposition d’esprit en profondeur, d’humilité et de respect de soi-même, des autres et de son environnement, qui n’a rien à voir avec une politesse superficielle et purement formelle.
l’état d’esprit de prospérité mutuelle. L’essentiel de l’étude et de la pratique du Jōdō repose sur un dialogue et des échanges généreux entre un Uchidachi et un Shidachi. Grâce à une disposition d’esprit de partage sincère et de respect mutuel, chacun des deux pratiquants peut progresser et en ressortir enrichi.
L’attelage esprit, corps, technique. Dans le Budō, le développement de concert de l'esprit (Shin), de la technique (Gi) et du corps (Tai) cherche à être équilibré, harmonieux. Chacun de ces trois éléments nourrit les autres, mais sans les dominer. L’efficience martiale découle d’un équilibre entre ces trois composantes.
* On s’aperçoit souvent que la pensée orientale propose de penser une idée en terme de couple d’éléments à la fois opposés et dans le même temps complémentaires, Yin-Yang, Dō-Jutsu, Esprit-Corps, Kō-Bō Ichi, Sei-to-Dō, Ki Awase-Ki Hazushi, Tenkan-Irimi, Il s’agit alors toujours de deux éléments opposés, contraires sans être contradictoires. Ils sont fortement reliés et résonnent l’un avec l’autre dans un ensemble commun, « vivant » et en transformation perpétuelle.
Dans la liste ci-avant de différentes déclinaisons proposées autour de la notion de 心 Shin, l’on retrouvera plusieurs fois cette présence de l’union et de l’indissociabilité des contraires. Cette approche unificatrice permet de contourner et de dépasser la notion de dualité, souvent limitative, et qui est omniprésente dans la pensée occidentale.
. En dehors de la recherche ci-avant visant à cerner un « esprit du Budō », il existe un autre aspect de l’esprit qui est utile et habituel dans l’étude et la pratique de nos disciplines martiales.
C’est l’utilisation des images mentales et de la "visualisation positive".
Il s’agit ici de se servir de la capacité de notre cerveau et de notre esprit à se représenter mentalement une situation précise ou une consigne appropriée.
Le lien mental-corps fonctionne souvent ici efficacement, très directement et instantanément.
Quelques exemples d’images mentales pour l’enseignement ou l’apprentissage :
. Dans un travail en Tandoku, imaginer d’avoir en face de soi un partenaire, un adversaire.
. Le Coude tombant & la Main de la Jolie Dame / Libérer l’articulation de l’épaule.
. Présence d’une queue en prolongement du sacrum / Trépied, solide assise au sol - bassin horizontal.
. Une bouée lourde autour de la taille / Principe du Bas du corps lourd & du Haut léger.
. Divers : Le Jeu des 5 animaux – Se nourrir de la Terre – le Te no Uchi des pieds – le petit canard dans la bassine – monter par les poignets et descendre par les coudes – bouger comme un arbre – la Liane – le lancer de la canne à pêche – la Moulinette Magique – le Coin – Bisuchima – le Contact-Caresse – la Carapace de Tortue – la Sphère personnelle.